Le village de Saint Clair, situé sur les rives de l’Epte, à mi-chemin de Paris et Rouen, a été un village-étape dès l’époque romaine jusqu’au XIXe siècle.
Le village a gardé son apparence de village-rue, caractéristique des lieux liés à une voie de communication. Saint-Clair-sur-Epte doit son nom à Saint Clair, moine anglais né en 845 à Olchestria (Angleterre) qui deviendra Rochester (Kent). Fuyant le mariage, il s’installe en France à l’abbaye de Négreville (Manche) Une femme noble le poursuivant de ses assiduités, il doit de nouveau prendre la fuite. Il trouve refuge dans un ermitage sur les bords de l’Epte. Furieuse d’avoir été éconduite, la femme envoie ses soldats le tuer. Les soldats le décapitent le 4 novembre 884, emporte sa tête et la plonge dans la fontaine située près de son ermitage. Depuis, cette fontaine a la réputation d’opérer des miracles Un pèlerinage a lieu le jour de la fête du saint (procession de Saint Clair).

 

En 911, le traité de Saint-Clair-sur-Epte est ratifié par le roi de France Charles III dit le simple et le chef viking Rollon. Il lui octroie le duché de Normandie, soit le territoire entre l’Epte et la mer, en échange de l’arrêt des pillages. Par ce traité, s’est opérée la séparation du Vexin en deux parties : le Vexin Normand et le Vexin Français. Le village devient alors un poste frontière entre la Normandie et l’Ile de France.

 

Source : site de Saint Clair / Epte